Alors que le soleil commence à se coucher sur l’immensité du désert angolais, une silhouette se dessine à l’horizon. En m’approchant, je découvre un oryx majestueux, ses longues cornes effilées se découpant sur le ciel rougeoyant. Il m’observe avec une sagesse tranquille avant de briser le silence.
« Tu cherches les braconniers, n’est-ce pas ? » dit-il d’une voix posée.
Je hoche la tête, espérant une réponse.
« Ceux qui sévissent ici ne sont pas ceux que tu recherches. Mais j’ai entendu dire qu’en Bolivie, leur activité est plus intense. Peut-être que ta piste te mènera là-bas. »
Mon cœur se serre légèrement. Encore une piste qui s’éteint, mais je n’ai pas le temps de me lamenter. Je remercie l’oryx pour son aide précieuse et déploie mes ailes, déterminée à poursuivre ma quête.
Direction la Bolivie, encore une fois.